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Trouver le juste équilibre : vivre une belle aventure entrepreneuriale sans épuiser les équipes

Depuis quelques temps, et a fortiori depuis la rentrée de septembre 2021, le sujet qui revient souvent est celui de l'accélération ou du changement d'échelle dans plusieurs PME. La croissance du PIB français de 3% en cette fin d'année n'y est pas pour rien.



Bien sûr, c'est une bonne nouvelle. Les entreprises semblent ainsi "rattraper" le ralentissement des premiers temps de la période "covid"et sont occupées aujourd'hui à délivrer. Inspirée par des discussions avec plusieurs dirigeants de PME (30 à plusieurs centaines de salariés), je souhaite ici partager une réflexion au sujet de la vitesse dans la transformation. Quel est le juste équilibre entre le désir d'y aller, de délivrer et le risque d'épuiser les équipes ?


La croissance des entreprises est réalisée de façon endogène ou par voie de rachats. Les malheurs des uns faisant le bonheur des autres, dans certains secteurs, ces rachats sont aussi l'indice de la concentration d'un marché, signal de crise pour un économiste. Dans d'autres cas, le rachat se fait par proximité et complémentarité des marchés. Dans tous les cas, un rachat signifie ensuite intégration, rapprochement des cultures, des savoirs faire des équipes.

Lorsque la croissance est endogène, les entreprises prennent une accélération par un afflux de commandes souvent attendu de longue date. L'entreprise s'est préparée, structurée pour monter une marche sur son marché et aller chercher des "plus gros" pour changer d'échelle dans son activité et dans sa portée.


Je vous parlais du stade de vie des organisations (https://youtu.be/iv2GKOm5o-c) . Ici, dans les deux cas, par rachat ou par croissance organique, les entreprises en sont à la phase de croissance. Tous les regards sont portés sur "délivrer" car les clients demandent et attendent le service ou le bien acheté. Le dirigeant a lui aussi le regard porté sur les clients. Bien sûr me direz-vous. Oui, bien sûr ! Toutefois, son rôle est aussi de regarder les signaux faibles dans l'entreprise pour vérifier que son rythme à lui, sa vitesse, son envie de poursuivre l'aventure passionnante est en phase avec l'énergie disponible du groupe humain qui constitue l'entreprise.


Comme un premier de cordée, le dirigeant tient le fil pour gravir le sommet, mais comment est la corde ? Trop tirée, attention ! Souple, alors vous êtes en rythme. Ainsi, intégrer 2 petites sociétés nouvelles par mois ou une tous les deux mois, ok, comment le vit l'équipe ? Y a-t-il des tensions plus fortes que d'habitude ? Des heurts ? Alors attention, c'est la surchauffe. Comment réagissent les personnes qui sont intégrées ? Avez-vous pris en compte quelque chose de leur culture qui vienne enrichir l'entreprise acquérante ?


Le corps social de l'entreprise est comme le cœur de l'entreprise : penser à en prendre le pouls régulièrement, c'est continuer d'avancer de concert. Ainsi, si vous prenez un temps de recul quand vous arrivez dans l'entreprise, que vous parcourez ses bureaux, qu'observez-vous ? Tout est déjà là et signale le stade où se trouve l'entreprise et le niveau d'énergie disponible : bonne santé, fatigue, rhume ? Prendre soin du corps social, c'est prendre soin d'aller jusqu'au sommet. Vouloir aller (trop) vite fais prendre des risques : votre meilleur commercial se fait arrêter après une mauvaise chute, le directeur marketing est proche du burn-out...

Et vous à quel rythme conduisez-vous l'entreprise ? Comment vivez-vous cette fin d'année ? N'hésitez pas à m'envoyer vos propres expériences du moment sdjefal@gmail.com.

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