Bonjour, l’inspiration du moment c’est de revenir sur ces petits vélos qui nous trottent dans la tête, toutes ces petites voix limitantes, saboteuses, réductrices « Oh, mais tu ne vas pas oser faire ça quand même ! » Ce « ça » peut être un simple rendez-vous, un projet mineur dans la vie quotidienne comme bien sûr des sujets plus « sérieux » comme d’apporter une manière de #manager différente par exemple.
Crédit photo : Felipe Pelaquim on Unsplash
Mais qui a inventé ce truc infernal ?! Comment se fait-il que quel que soit le niveau de la personne, ces petites voix s’activent ? Pourquoi se mettent-elles en mouvement ? Qu’est-ce qui anime ces diablotins ?
Je les appelle les mini-moi, ce sont les petites parties de nous-mêmes qui peuvent prendre la forme d’un tyran, d’une personne étouffante, d’un malotru qui prend un malin plaisir à nous mettre en mode échec, d’un doucereux personnage qui nous « fait passer la pilule » ou avaler les couleuvres. Mais qui sont-ils en fait ?
Ce sont les parts de nous-mêmes alimentées par nos #émotions, souvent coincées là comme figées par un moment de notre histoire et qui croient bien faire en cherchant à nous protéger. Et oui ! Quand j’entends dire « oh, vous savez, nous sommes nos pires ennemis », je pense à ces mini-moi qui sont en réalité nos mécanismes de défense, nos manières de nous protéger, nos difficultés à être en relation, d’abord en nous-mêmes.
OK, on ne va pas faire une séance de psy de comptoir, ce n’est pas le sujet, mais comment on fait avec tous ces diablotins qui nous animent me direz-vous ? Oui, comment on fait avec tous ces scrogneugneu de bidules ?
Je dirais, d’abord les regarder tels qu’ils sont, leur donner une forme, une voix, une couleur ou autre selon votre fantaisie. Oui, les identifier. Mais ne pas s’y identifier. Ce ne sont que des parts de soi et pas soi.
Ensuite, écouter leur message. Même s’ils sont souvent confus, derrière, il y a une émotion, un sentiment, un #stress ou autre declencheur qui est pourtant bien là. Et c’est cela qui met le mini-moi en mouvement.
Enfin, #dialoguer. Ce mini-moi est comme une protection, une défense : lui parler, laisser venir et le rassurer par exemple s’il s’agit d’une peur, ou le mettre de côté si c'est la voix de votre tantine qui disait toujours « ah si … » ou celle de votre aïeul qui ressortait toujours la même litanie dès qu’il voyait tel événement se profiler à l’horizon etc. Et reprendre contact avec ce que vous êtes fondamentalement : vous. Tranquille, en paix.
Et alors, regarder le projet, l’idée car là, à ce moment-là, vous êtes en mesure de le voir vraiment, débarrassé de ces doutes, complexités, difficultés imaginaires, supposés. Vous le verrez tel quel avec ces obstacles et les solutions pour avancer et agir vraiment, agir avec votre pouvoir d’agir et non être agi.
Et vous, quel tête a votre diablotin préféré ? Y en a-t-il un qui se pointe plus souvent que les autres ? Comment faites-vous ?
Bien à vous,
Sabrina
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