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Photo du rédacteurSabrina Djefal

Créateurs de monde

Avez-vous remarqué ? Ces derniers temps, l’ambiance est à la lassitude, à la fatigue, c’est un peu « ras le casque, vivement les vacances ! ». Vous aussi ? J‘en parlais récemment avec plusieurs personnes et cela a bien l’air d’être le sujet du moment qu’il soit exprimé de façon explicite ou implicite.


Une dirigeante dans les téléservices arrive avec de nombreux soucis à propos des équipes, un autre, évoluant dans le monde des services industriels, est pris dans une période où les incertains et les imprévus se multiplient alors qu’il fait prendre un virage inédit à l’entreprise. Un autre attend le chaland et se demande quand son activité de communication va enfin redémarrer.


Pour ma part, vous me connaissez, je me dis « tiens, de quoi s’agit-il ? » et cherche la bonne nouvelle à dénicher de ce genre de situation. Et voici quelques réflexions du moment : il y a là une très belle opportunité, a fortiori avec les périodes de vacances qui s’en viennent, de se « mettre en jachère », de faire une pause, une vraie, de s’accorder un temps d’Otium.


L’otium ? Ce terme pourrait se traduire par « loisir fécond » : une période que s’accordaient les grecs et plus tard les romains pendant laquelle ils étaient déchargés de fonctions sociales et qu’ils consacraient à étudier, ne rien faire, faire autre chose. Cela pourrait se traduire aujourd’hui par le terme « insérer de la vacance ». Non, pas « les vacances » mais bien « la vacance », le fait de faire de l’espace, de laisser du libre, du « rien ».


Pour reprendre les exemples ci-dessus, je dirais que dans une telle période, parfois, la chance qu’une personne a est de lâcher, de ne plus chercher, de ne plus décider. Et bizarrement, des idées viennent toutes seules, des inspirations, des évidences apparaissent qui bien souvent deviennent du nouveau.


Alors pour soutenir ce mouvement avec cette belle perspective de vacance qui s’offre à nous durant l’été, je vous propose la lecture d’un livre : « Créateur De monde. Nos possibles, nos impossibles » d’Andreù Solé. Ce livre offre une très bonne occasion de changer de focal : au lieu du comment qui nous occupe le plus souvent, ce livre peut accompagner une période de prise de recul sur le « quoi ? ».


Quel est le but ? Qu’est-ce qui cherche à vivre à travers mes actes quotidiens ? Car la thèse principale d’Andreù est bien que nous sommes des créateurs de monde à travers ce que nous ne pouvons pas ne pas faire (nos impossibles) et de l’ouverture à d’autres possibles.


Ma proposition n’est pas de le réfléchir mais bien d’observer ce qui nous est vital. Par cette voie, une personne peut se rendre compte de ce qu’elle « fait comme elle respire », ce qu’elle ferait quand même, quelles que soient les circonstances. Et ainsi, laisser venir ce qu‘il est important de vivre et de faire vivre dans les actes, dans les relations et les organisations.


Qu’en pensez-vous ? Qu’est-ce que cela vous inspire ? Je serais ravie de lire vos retours !


Bien à vous et bon été !


Sabrina,


Pour les rdv, vous pouvez me joindre via www.dirigeant-conseil.com (1er rdv de 30 mn offert, sans engagement, pour faire connaissance)




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